Articles sur « Fables fraiches pour un jour de fêtes » (http://www.isabelle-bonte.com/travaux.html#fables) :
On peut écouter en mettant son oreille contre certaines gaines, ou voir en regardant à l’intérieur, des sons et des vidéos qui parlent d’histoire, de mémoire et bien sûr de fête. Une installation ‘plastico-vidéo-sonore’, autour de l’acte mémoriel.
Des sons émergent de cette sculpture sur la partie extérieure, c’est-à-dire dans le passage entre les deux bâtiments. Une mémoire sonore en quelque sorte patrimoniale qui appartient de fait à tous ceux qui veulent bien la faire ressurgir et l’écouter comme des traces stratifiées de notre histoire, à la fois ici et là-bas. Ce dispositif sonore nous fait entendre moult sons de fêtes, d’appels à la célébration, de tous pays. Sauts et croisements géographiques et temporels qui réactivent une mémoire à la fois locale et planétaire.
Des images-vidéo peuvent être visionnées à l’intérieur de cette sculpture, dans les lieux intérieurs d’exposition de l’ISELP. Une mémoire visuelle en quelque sorte matrimoniale, qui retrace sous forme de petites vidéos, les fêtes de notre enfance, croisant celles des commémorations officielles. Un jeu visuel où se confronte le temps de l’adulte et celui de l’enfance. Jouant sur les lumières de la fête, ces images oscillent entre une approche concrète et une construction abstraite, véritable sculpture d’images.
Voir : http://www.dhnet.be/regions/bruxelles/article/366365/cure-de-jouvence-pour-les-40-ans-de-l-iselp.html
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Voir l’article de Juin 2010 de Marc Verhaverbeke, sur son blog :
http://www.ecrireiciaussi.canalblog.com
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Dans « D Répubblica delle donne » (Déc. 2007) Extrait ci-dessous :
Sommario 548 : La banlieue é dentro
Reportage Nel cuore di Parigi, les Olympiades è a un passo dai viali haussmaniani. Eppure è un quartiere al margine. Che vuole rinascere con una fermata del metrò di Joshua Massarenti
(…) Isabelle Bonté, scultrice, ha imparato a fare i conti con l’apatia di parte dei residenti. Ma anche con la voglia di partecipazione di altri. « Quando c’è da organizzare qualcosa siamo i soliti quattro gatti, ma non mi arrendo. Perché poi quando ci sono degli eventi la gente accorre ». Questo desiderio di incontrarsi, di riappropriarsi degli spazi, Bonté l’ha toccato con mano poco tempo fa. « Durante le ultime Notti bianche, lo scorso autunno, ho installato in mezzo alla spianata un imbarcadero di legno, una sorta di molo provvisorio intorno al quale ho predisposto delle bottiglie di plastica, carta e penna invitando i passanti a inserirvi messaggi, anche soltanto una parola ». Il risultato è stato sorprendente: « Il sentimento di esclusione dal resto del territorio è diffuso, e allo stesso tempo non c’è una sola delle persone che vivono qui che non provi un senso di attaccamento fortissimo ». Basterebbe iniziare da lì per rilanciare l’integrazione delle Olympiades con il resto di Parigi.
(http://dweb.repubblica.it/dweb/2007/05/12/attualita/attualita/118rep548118.html)
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LA GAZETTE DU 13e
n°62/Automne 2006/ p.9
« C’est à la Tour Grenoble, au 17ème étage, dans l’atelier d’Isabelle Bonté, sculptrice, qu’est née l’interrogation créatrice. Arrivée en 2004 dans cette ville dans la ville, elle s’est interrogée sur la place de l’artiste dans la société : du dernier étage de sa Tour ne serait-il pas bien de descendre, se mêler aux autres, les interroger ?Comment vivent-ils leur Dalle ? Ah ! C’était mieux avant : il y avait des petits commerces, un gymnase, une piscine, on se rencontrait. Petit à petit les commerces indépendants ont fermé, les restaurants asiatiques ne sont pas vraiment des lieux de « tchache », l’espace s’est vidé et uniformisé.
Des jeunes y traînent sans se l’approprier.
Bref, Isabelle a senti que le moment était mûr pour essayer de recréer un « exister ensemble » autour d’un projet qui impliquerait tous les habitants dans une création commune pour tisser à nouveau un lien social vivant.
Premier moment : de février à l’été 2006, aidée de trois étudiantes de l’UFR Paris VII (Sciences sociales), elle a mené son enquête, récolté des paroles ordinaires, de gens à la fois ordinaires et divers par leur origine sociale, ethnique, culturelle.(…) La trame de l’intimité individuelle se tissera avec la chaîne de la participation collective. Par ce projet, la Dalle est en passe de retrouver une âme. Tout le XIIIème arrondissement s’en réjouit, et nous soutiendrons par notre présence active cette initiative de vie. » Geori
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Sur le net : http://www.jardins-numeriques.net/spip.php?article126
Isabelle Bonté est plasticienne. Elle vit et élabore ses créations dans le quartier des Olympiades (13e arrondissement ), non loin de notre deuxième espace numérique partagé. Nous l’avons rencontrée le 15 novembre dernier à l’équipe de développement local (EDL13) ; nous avons tout de suite sympathisé et nous lui avons proposé de se joindre à notre aventure de quartier car sa démarche artistique et citoyenne rencontre nos préoccupations en matière de développement local basées sur les échanges sociaux et l’intelligence collective. En attendant de participer avec elle à des projets communs, nous vous présentons Dédalle, une de ses créations réalisée lors de la dernière Nuit Blanche de Paris.